Agrumes et palmiers Garavan

édito

  • 08/02/2018 Marjorie Jouen

    Février 2018: Struggle for life

    Dicté par la géographie, la géologie et le climat, le paysage est aussi le produit d’une construction culturelle.

    Nous savons tous à quel point la zone littorale entre Savona et Antibes, plus connue sous les noms de Riviera del Ponente à l’est et Côte d’Azur à l’ouest, s’est transformée par l’effet du tourisme amplifié par le déploiement du chemin de fer. Cependant, nous ignorons souvent que la présence de certains végétaux, considérés comme particulièrement exotiques, ne date pas du XIXème siècle mais remonte au Moyen-Age. Leur longévité sur cette terre au climat clément ne les met pourtant pas à l’abri du risque d’une disparition prochaine.

    Ainsi en est-il des agrumes sur la Riviera, objets d’une riche histoire économique et botanique qui s’achève entre béton et bitume. De même, sur huit siècles, les palmiers de la Riviera ont vécu une véritable épopée en trois épisodes : attributs de cultes, puis arbres d’alignement, ils sont aujourd’hui menacés par le charançon rouge.