édito

  • 29/03/2017 Marjorie Jouen

    Février 2017 : Un séneçon ne fait pas le printemps

    Douceur exceptionnelle et sécheresse inhabituelle en janvier, la floraison abondante jaune d’or du Séneçon du Cap a été brève. Elle nous a juste rappelé que cette plante invasive continue de progresser sur le littoral au détriment de la végétation méditerranéenne. Il faudra bien un jour se retrousser les manches pour l’éradiquer, d’autant que, bonne nouvelle de l’année 2017, le « zéro phyto » est maintenant obligatoire pour les collectivités.

    Le repos hivernal amène à apprécier les vertus de « l’arrière », arrière-pays, arrière-cour, bases arrières riches en ressources, qui permettent de nourrir la ligne de front. Si l’on cesse de considérer que tout est mouvement et agglomération, et que la véritable richesse vient de la convivialité, de la proximité et d’une lente négociation avec la nature pétrie d’imagination, alors nous devons faire l’éloge de l’arrière.