Bien que les palmiers soient présents de manière prédominante dans les zones tropicales et subtropicales humides et marginalement en zone méditerranéenne, le long de la Riviera italienne et sur la Côte d’Azur, ils constituent, depuis le Moyen-Age, un trait parmi les plus significatifs du paysage local. Les raisons en sont climatiques, mais aussi historiques et religieuses.
Au XIXe siècle, les palmiers connaissent un nouveau succès avec le développement du tourisme et l’engouement pour l’exotisme dont ils sont emblématiques. Les stations balnéaires et les jardins des amateurs se couvrent de palmiers.
Le XXIème siècle réserve aux palmiers un sort plus triste avec l’invasion de deux prédateurs majeurs : le charançon rouge et le papillon Paysandisia arçon. La lutte engagée depuis dix ans ne faiblit pas mais n’empêche pas des millions de pertes ; des stratégies de replantation en biodiversité essaient de contourner l’obstacle du coût de traitement chimique dont la réussite est loin d’être acquise.