Séneçon sur le Cap Martin

Notes

  • 22/02/2017 Frédérique Lorenzi

    Un plan d’urgence pour limiter la progression du Séneçon du Cap

    Début janvier, sur le sentier littoral du Cap Martin, il était difficile de ne pas remarquer les immenses massifs à fleurs jaunes de Séneçon du Cap (Senecio inaequidens DC). La progression de cette plante très dynamique et envahissante qui forme des peuplements denses est spectaculaire. Si l’on tient à conserver une diversité biologique dans la zone Natura 2000 Cap-Martin, il faut d’urgence limiter la progression de cette
    espèce qui entre en compétition avec la flore locale et nuit au maintien d’espèces endémiques, comme le pistachier lentisque, l’euphorbe arborescente, la cinéraire maritime ou le myrte. L’ASPONA soulèvera la question à la prochaine réunion du comité de pilotage du site Natura 2000.

    L’arrachage manuel des pieds avant la fructification est envisageable sur les zones faiblement envahies. Quand les peuplements sont plus conséquents, le fauchage avant fructification aide à limiter son expansion. Ces opérations devront être répétées pendant plusieurs années et chaque fois que de nouveaux pieds apparaîtront.

    Le Séneçon du Cap est une plante de la famille des Asteraceae. Aussi appelée Séneçon de Mazamet, elle est originaire d’Afrique du Sud. Elle fleurit de janvier à juillet. C’est une plante pérenne dont la taille peut varier entre 20 et 80 cm de haut, parfois même 1,50 m. On peut la reconnaître grâce à ses feuilles alternes, épaisses et étroites à dents courtes et irrégulières de 4 à 10 cm de long ; grâce à ses fleurs regroupées en de nombreux capitules de couleur jaune citron de 15 à 25 mm de diamètre, mais aussicomme ici mi-janvier par les aigrettes blanches de ses fruits.

    Source : AGENCE MEDITERRANEENNE DE L’ENVIRONNEMENT, 1999 – Séneçon du Cap, une plante envahissante
    www.ame-lr.org/senecon

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